Conus cossoni (Locart, 1889)

Conus cossoni (Locart, 1889)

Description:

Coquille de taille assez petite, d'un galbe turbiné, étroitement effilé dans le bas, assez élargi dans le haut, à spire médiocre non canaliculée; spire composée de neuf à dix tours, légèrement conique, égale au septième de la hauteur totale, à profil presque rectiligne dans son ensemble, devenant acuminée et assez élevée dès sa naissance vers le sommet; les premiers tours un peu confus, les suivants plus distincts, étroits, à croissance lente et régulière; profil supérieur méplan ou très légèrement creusé dans les tours extrêmes, bordé en dessus, au voisinage de la suture, d'un cordon étroit, peu saillant, un peu plus fort sur le bord externe que sur le bord interne; suture étroite, très peu profonde, mais néanmoins bien distincte; dernier tour égal aux six septièmes de la hauteur totale, à profil externe un peu arrondi dans le haut, depuis le cordon supérieur jusqu'au diamètre maximum de la coquille, puis bien rectiligne ou très légèrement concave jusqu'à la base; ouverture très étroite, très haute, à peine un peu plus large dans le bas que dans le haut; test mince, orné, dans la partie comprise entre les deux cordons qui bordent les tours sur la spire, de stries concentriques fines, un peu granuleuses, très rapprochées; sur le dernier tour, on distingue quelques stries longitudinales d'accroissement extrêmement fines, un peu flexueuses dans la partie supérieure; à la base du même tour quelques stries décurrentes assez accusées, assez irrégulièrement espacées, plus rapprochées à la base, et de plus en plus obliques dans cette partie du test ⁽¹⁾.

DIMENSIONS. Hauteur totale, 33 millim.; diamètre maximum, 18 millim.

Ces. Cette élégante espèce, que nous nous empressons de dédier au savant président de la Mission française de Tunisie, M. Cosson, de l'Institut, est des mieux caractérisées. Elle appartient aux véritables Cônes ayant pour prototype l'espèce vivante Conus marmoreus L. Notre espèce nouvelle se rattache au groupe qui renferme les Conus diversiformis Deshayes et l’espèce d’Archiarc et J. Haime ont rapportée, avec un point de doute il est vrai, au Conus Militaris Sowerby. Ces différentes formed de l’Eocene ont esuite donné naissance à d’autres formes très nombreuses et très variées dans la faune miocène, et dont il ne reste plus aujourd’hui que trois représentants singulièrement dégénérés dans la faune actuellement vivante de la Méditerranée ⁽¹⁾.

Rapproché de la var. a du Conus diversiformis de l’Eocène du bassin de Paris, avec laquelle il a quelque analogie, notre Conus cossoni s’en destinguera : par sa taille plus petite ; par son galbe plus conique , plus étranglé dans le bas ; par le profil de son dernier tour plus arrondi dans le haut ; par le dessus de ses tours plus méplan et bordé par deux cordons parallèles, par le stries décurrentes de la base du dernier tour plus accusées, etc.⁽¹⁾

Conchiglia di taglia abbastanza piccola, con curvatura turbinata, strettamente affusolata in basso, piuttosto larga in alto, con spira mediocre non canalicolata; spira composta da nove a dieci giri, leggermente conica, pari a un settimo dell'altezza totale, con un profilo quasi rettilineo nell'insieme, divenendo acuminata e piuttosto alta in corrispondenza della protoconca; i primi giri un po' confusi, i successivi più distinti, stretti, a crescita lenta e regolare; profilo superiore piatto o leggermente incavato nelle spire estreme, bordato superiormente, presso la sutura, con nervatura stretta, poco prominente, un po' più forte all'esterno che all'interno; sutura stretta, molto superficiale, ma tuttavia ben distinta; ultimo giro pari a sei settimi dell'altezza totale, con profilo esterno un po' arrotondato in alto, dal tallone superiore al diametro massimo della conchiglia, poi abbastanza diritto o poco concavo alla base; apertura molto stretta, molto alta, appena un po' più larga in basso che in alto; testina sottile, decorata, nella parte compresa tra i due cordoni che delimitano le spire della spira, con sottili striature concentriche, un po' granulose, molto ravvicinate; nell'ultimo giro si possono distinguere alcuni solchi di accrescimento longitudinali finissimi, un po' flessuosi nella parte superiore; alla base dello stesso giro alcune striature decorrenti piuttosto marcate, abbastanza irregolarmente spaziate, più ravvicinate alla base, e sempre più oblique in questa parte dell’esemplare.

Questa elegante specie, che ci affrettiamo a dedicare al dotto presidente della Missione francese in Tunisia, M. Cosson, dell'Istituto, è una delle più caratterizzate. Appartiene ai veri Coni aventi per prototipo la specie vivente Conus marmoreus L. La nostra nuova specie appartiene al gruppo che contiene il Conus diversiformis Deshayes e le specie di Archarc e J. Haime segnalate, con un punto di dubbio è vero, al Conus Militaris Sowerby. Queste diverse forme dell'Eocene hanno poi dato origine ad altre molto numerose e molto variegate nella fauna miocenica, di cui oggi rimangono solo tre rappresentanti singolarmente degenerati nella fauna del Mediterraneo attualmente vivente. In rapporto al Conus diversiformis dell'Eocene del bacino di Parigi, con cui ha qualche analogia, il nostro Conus cossoni si distingue: per le sue dimensioni più ridotte; per la sua curva più conica, più ristretta in basso; dal profilo del suo ultimo giro più arrotondato in alto; dalla sommità delle sue spire più piatte e delimitate da due cordoni paralleli, dalle striature discendenti della base dell'ultima spira più marcata, ecc.⁽¹⁾.